Dans les installations actuelles, de l’oxygène est souvent injecté en amont, directement dans le digesteur, pour réduire la concentration de H₂S. Ce composé étant particulièrement difficile à traiter, la filière a obtenu des seuils de tolérance dérogatoires jusqu’à 40 fois supérieurs aux normes habituelles.
Cependant, avec le développement rapide de la filière biométhane, cette approche devient critique : le respect des seuils d’oxygène à l’injection (actuellement 100 ppm) va s’imposer comme un standard, notamment pour garantir la compatibilité avec les réseaux gaziers.
Face à cet enjeu, SARUS développe une unité d’épuration compacte, sans huile et garantissant l’absence d’oxygène résiduel. Cette solution repose sur une combinaison technologique cohérente :
1. Lavage sous pression
Le biogaz est lavé sous pression, ce qui :
2. Traitement du H₂S
Le H₂S dissous dans l’eau de lavage est dirigé vers un bioréacteur, où il est converti en soufre.
Une injection contrôlée de soude permet de stabiliser le pH, créant les conditions optimales :
3. Désorption du CO₂ et régénération de la solution
Le CO₂ absorbé est désorbé à pression atmosphérique dans une colonne de relâchement, puis évacué.
La solution alcaline est ensuite régénérée en continu, sans injection d’oxygène :
Réduction significative des coûts d’exploitation
Conformité facilitée avec la directive RED III
Coût compétitif par rapport aux standards du marché
Notre solution est actuellement en phase de prototypage avancé, développée dans le cadre d’un appel à projets lancé par GRDF, dont SARUS est lauréat depuis 2024.
Nous préparons dès aujourd’hui le déploiement de premières unités démonstratrices à horizon 2026, en partenariat avec des intégrateurs, exploitants ou industriels engagés dans la valorisation du biogaz.